« Où sont les illusions perdues ? » elles sont chantées par Grand Blanc. Un groupe qui s’agace des catégorisations. Ils se font une joie d’aller contre « ces gommettes qu’on leur a collé sur la gueule » depuis la sortie de leur premier album Mémoires Vives (label Entreprise) en 2016. Avec leur nouvel et 2e album, Image au mur (2018) ils osent sans limite et sans pudeur, poser leurs textes et leurs voix sur une instru de rap dans ‘Rêve BB rêve’. Ou faire une pop song de 10 minutes comme avec ‘Ailleurs’. Ou encore assumer le côté très chanson de leur titre ‘Des gens biens’. Leurs textes, signés par Benoît, sont puissants et pertinents. Ils en disent long sur une génération, une époque, un désir d’apaisement et un besoin de sens.
Je les ai toujours aimé pour leur audace et leur énergie en live. En novembre 2018, ils ont ébloui le public de la Cigale à Paris. J’avais écrit un article suite à ce concert « Toi qui vends du rêve, Grand Blanc à La Cigale » dans lequel je qualifie moi même leur musique un peu rapidement de cold wave. Cela est bien sur trop réducteur, et je suis ravie de pouvoir préciser les choses dans cet entretien. Je rencontre Camille, Benoît, Luc et Vincent dans l’appartement parisien de Camille. Ils se confient sur leur démarche artistique en expliquant la génèse de certains morceaux comme ‘Ailleurs’ et ‘Isati’. On parle de langage, de leurs images au mur et du groupe Indochine (dont ils ont assuré des premières parties de concert en 2018).
Grand Blanc est en tournée en France et en Europe, toutes les dates @GRNDBLNC sur Facebook. Tous les épisodes du podcast sont disponibles sur onlike.net et sur toutes les applications de podcast et plateformes de streaming.