Cannes 2017 - A Prayer Before Dawn, dans l'enfer des prisons asiatiques

Cannes 2017 – Film présenté Hors Compétition.

Un combat de boxe, de la drogue, la chute d’un homme perdu au milieu d’un pays qui ne le connaît pas. A PRAYER BEFORE DAWN est de ces films sans concessions qui vous embarque aux côtés d’un héros perdu, un gros caractère qui ne se maîtrise pas dans un contexte ultra violent. Âmes sensibles s’abstenir.

Un jeune homme occidental, la Thaïlande, de la drogue et un destin connu. A PRAYER BEFORE DAWN n’a pas un schéma très original, mais c’est y faire : la rédemption du héros emprisonné, dans un contexte ultra violent, se fera par la boxe, sa passion. Joe Cole, l’un des gamins de PEAKY BLINDERS, vu dans GREEN ROOM, acquiert ici une toute autre dimension en incarnant le héros musclé et caractériel du film.

La vraie plus value de cette histoire, c’est sans contexte la réalisation du français Jean-Stéphane Sauvaire qui calque sur cette histoire vraie sa caméra proche de l’action, des combats. Ne se laissant jamais allé à de grands mouvements, Sauvaire se veut nerveux, proche du sujet et de l’enfermement du héros (dans sa prison/ses propres démons). Si A PRAYER BEFORE DAWN n’étonne pas par son sujet, c’est bien le réalisateur et son jeune acteur qui donnent toute la vivacité et la tonicité d’un récit âpre mais humain.

MISE À JOUR : lisez aussi cette autre critique, publiée à l’occasion de la sortie du film en 2018.

3.5 / 5