The Strain – saison 1

La joie de voir Guillermo del Toro adapté son propre roman THE STRAIN en série pour FX a rapidement laissé place à la question de sa pertinence. Le réalisateur mexicain nous a habitué à des résultats spectaculaires dans le cadre de ses projets. Si THE STRAIN nous a largement amusé (en tout cas pour les fans de fantastique), la saison s’est avérée largement décevante passé le pilote.

Tout démarre dans un style très proche de FRINGE : un avion atterrit en urgence à New York, tous les passagers décédés. Les pouvoirs publics sont rapidement dépassés par ce mystère, mais un vieil homme tente de s’infiltrer, armé d’une épée, sur le tarmac. On suit dès lors plusieurs personnages (le vieil homme, deux scientifiques du CDC, un dératiseur…) qui tentent de percer ce nouveau mystère qui infecte les new-yorkais. Un syndrôme intéressant, laissé en liberté grâce au travail de comploteurs mené par un ancien nazi et.. un maître vampire.

Et oui, encore une série de suceurs de sang. Mais une série vintage, old school dans le style, maquillages réels à la clé. THE STRAIN joue la carte du bon vieux survival où un groupe d’individus tentent de survivre à une épidémie en milieu citadin. Si le démarrage est percutant, la suite l’est moins. Semblant temporiser, la série livre une deuxième moitié de saison lancinante, sans réelle avancée. Les moments de gloire sont plutôt bien orchestrés mais trop isolés pour satisfaire. Au final, on se retrouve plutôt avec le syndrôme THE WALKING DEAD : des épisodes peu remplis, très bavards, qui semblent mener vers une suite que l’on sait tout aussi sans véritable rythme. Une promesse pour la suite ?

2.5 / 5
À lire aussi ⬇️

Devenez contributeurs/rices. 👊

Rejoignez un magazine libre et respecté. Depuis 2004, Onlike recense pas moins de 46 contributeurs indépendants dans ses colonnes,

en savoir plus
NEXT ⬇️ show must go on