The Handmaid’s Tale – saison 1 : Un réalisme terrifiant

Difficile à croire et pourtant : les Etats-Unis sont tombés aux mains d’un groupe d’extrémistes fanatiques. Les femmes se voient privées de droits, réduites à des fonctions d’épouses, de femmes de ménage ou de… reproductrices. La résistance s’organise, mais au sein des états sous le joug de cette nouvelle société, l’enfer est bien réel pour celles devant supporter des sévices quotidiens.

Dystopie effrayante, THE HANDMAID’S TALE (adapté du roman de Margaret Atwood publié en 1985) est une fiction qui nécessite du courage. De la part de ses héroïnes évidemment, mais aussi du spectateur. Extrapolation intelligente de notre époque, cette histoire se déroulant dans une dizaine d’années démontre avec une logique implacable ce qui pourrait se passer si le pouvoir décidait de changer de direction. On suit dès lors l’une des Servantes Ecarlates, vouées à la reproduction, à la liberté restreinte et qui sera notre oeil sur ce qu’il se passe.

Outre sa réussite formelle, THE HANDMAID’S TALE nous parle par sa capacité à s’ancrer dans le réel pour y trouver de quoi faire peur. Peur d’une restriction de nos droits, peur de l’extrémisme, peur de l’humain : la série parvient à faire ressortir la noirceur des sentiments et des actes dans une fiction qui ne nous épargne pas, sans pour autant verser dans le gore. Ici l’horreur est bien plus ténue, omniprésente mais respectable. Aussi passionnante qu’épouvantable.

4.5 / 5
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