The Blacklist – saison 2 : James Spader a un nouveau job

THE BLACKLIST a dépassé le stade de la première saison avec facilité. Série particulièrement active, elle avance autour d’un duo haut en couleurs, entre une jeune profileuse du FBI et un des criminels les plus recherchés au monde. Sans faire dans la dentelle, la série suit un fil rouge (autour de la personnalité du grand méchant, étant également l’indic’ du gouvernement depuis sa reddition) tout en alternant les monstres de la semaine. La « blacklist » (liste noire), c’est en effet une série de personnes de l’ombre aux passions toutes plus meurtrières les unes que les autres.

Au tout départ, on découvre donc Raymond Reddington (James Spader), criminel endurci, qui décide de se rendre aux autorités et collaborer avec les agences gouvernementales à la condition que lui soit assigné Elizabeth Keen (Megan Boone). Ce duo s’apprécie peu mais, avec l’aide d’une unité d’élite, va arrêter un à un les noms dévoilés par Reddington à chaque épisode. Dans tout ça, Lizzie et le spectateur vont s’interroger sur les vraies motivations de Reddington et tous les secrets qui les entourent. On retrouve une ambiance à la ALIAS dans THE BLACKLIST, entre second degré, personnages machiavéliques, histoire de familles et machinations en tous genres. Si la série avance souvent vite (les enquêtes provoquent si besoin de vrais ellipses au sein de chaque épisode), c’est pour le plaisir de faire bouger l’histoire et ne pas s’ennuyer. En cela, THE BLACKLIST réussit sa mission : divertir.

En seconde année, on pourrait se demander si on n’a pas fait le tour du concept. Reddington semble être en fin de course, Lizzie a revu sa vision au regard des éléments de fin de saison 1. Et pourtant, THE BLACKLIST trouve de nouvelles ressources en dévoilant le rôle incarné par James Spader : celui d’un concierge du crime, au service des criminels qu’il livre aujourd’hui, et qui s’est rendu au moment où sa position commençait à faiblir. Il lutte donc désormais pour rester en position, continuer à avoir un rôle actif dans un monde inconnu du grand public. Ceci dit, la série avance et on comprend comment évolue Reddington, mais aussi le FBI, face à leurs adversaires. Le reste ? Du fun !

Ses rapports à Lizzie ne sont toujours pas clairs (il reste son protecteur), et tout n’est pas encore dit mais les pions sont définis dans cette partie à ciel ouvert entre organisations criminelles et les agences américaines. Il reste à voir vers quoi nous nous dirigerons en 3e année, et qui joue un double rôle.

3.5 / 5
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