Sherlock – Saison 3

2013 aurait pu être l’année Benedict Cumberbatch (STAR TREK INTO DARKNESS, THE HOBBIT : THE DESOLATION OF SMAUG, LE CINQUIEME POUVOIR…), Martin Freeman (THE HOBBIT… ou THE WORLD’S END..) ou Steven Moffat (juste pour le changement du Docteur), mais non, ne cherchez pas. Vous les réunissez, très en forme, pour la troisième année de SHERLOCK. Et si la revisitation du célébre détective n’en finit pas de nous étonner, nous surprendre, elle nous promet quelque chose : ceci n’est pas une fin.

On quittait Sherlock en fin de deuxième saison avec quelques handicaps. Forcément, mourir ça n’est jamais facile. Si on retrouve bien ce cher Watson esseulé, ça n’est pas pour longtemps. Sherlock est bien vivant, et n’aura pas besoin de trois épisodes pour nous le faire comprendre. Toujours dans des adaptations très modernes du héros d’époque, la série nous sert trois histoires denses et parfaitement dosées, où pour une fois l’aspect (presque) humain de Sherlock se fait jour. Forcément, la vie continue, et voilà notre sociopathe aux prises avec les affres de la solitude. Et personne ne s’ennuie. Les personnages continuent de courir partout, Moffat continue de trouver des idées de génie sur chaque scène (les vraies/fausses explications sur la pseudo mort de Sherlock, un régal), et le spectateur continue d’apprécier le spectacle.

Plus humaine, la série parvient à toujours jouer entre le sérieux, l’humour, les péripéties les plus farfelues et beaucoup d’intelligence pour nous offrir du grand spectacle. Et sans doute la meilleure dose de télévision européenne actuelle. Et cela tient essentiellement à trois noms. On appréciera même de voir arriver un peu plus de sentiments chez Sherlock, offrant ainsi de très belles scènes (plutôt fun), et la consolidation d’un duo qui pourrait émotionellement nous emmener très loin. Espérons ne pas trop attendre la suite, puisqu’on parle déjà de deux prochaines saisons à venir. Le cliffangher de fin de saison, comme toujours, est impitoyable pour nos nerfs.

PS: cette saison 3 était précédé, comme le fait de plus en plus la télévision britannique, d’un web épisode en forme de teaser qui était parfait pour faire monter la pression. Habile, habile…

5 / 5
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