Better Call Saul – Saison 2 : Jimmy les 400 coups

Spin-off de BREAKING BAD, les aventures de Saul Goodman, aka Jimmy McGill, se poursuivent sous le soleil d’Albuquerque (Nouveau Mexique), quelques années avant les débuts de Walter White. Toujours aussi magouilleur, toujours aussi innocemment sympathique, Jimmy n’en a pourtant pas fini dans les combines aux énormes conséquences pour lui et son entourage.

Sur le même ton que sa première année, BETTER CALL SAUL suit donc les pas de ce petit frère qui veut bien faire, avocat au rabais qui contourne toujours un peu les règles pour arriver ses fins, pour en profiter ou pour en faire profiter (indirectement) ses proches. Non pas qu’il soit méchant, mais Jimmy tentera toujours de rendre service sans avertir de ce qu’il peut en découler… Et dans cette saison 2, après son succès initial, il tente de plier le dos pour entrer dans le système. Peine perdue, il trébuchera toujours, entre sa volonté de montrer ce qu’il sait faire et de conquérir notamment Kim (une autre avocate) ou son frère.

La saison est à cette image : dix épisodes pleins de belles choses, qui pourtant n’entraînent pas aussi loin que sa précédente série. Ici Jimmy tente d’être sage, rarement haut en couleurs, et on suivra ses péripéties avec délectation mais sans grand plaisir. En parallèle Mike nous entraîne vers la pègre locale, plantant un décor que l’on verra exploser grâce à BREAKING BAD. BETTER CALL SAUL a fait le choix de jouer son propre rythme, et c’est tant mieux, mais on espère que les scénaristes ont un plan bien précis en tête. Certaines fins sont déjà connues, on aimerait profiter des personnages sans trop les faire traîner en route. Pour autant il faut admettre que cela permet de développer chacune de leur histoire personnelle, ce que peu de séries parviennent à concrétiser.

3.5 / 5
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