SXSW2017 - American Gods, rencontre magnifique entre Bryan Fuller et Neil Gaiman

Neil Gaiman, auteur prolifique d’oeuvres fantastiques, n’aime pas se reposer. Et parmi ses oeuvres les plus connues, on retrouve AMERICAN GODS, publié en 2001. Des êtres divins traînent en ce bas monde au milieu des humains, avec des combats et des enjeux particuliers : de quoi pointer le regard sur une société américaine (lieu de l’action) pleine d’orgueil et de possibilités.

Quand un ex-prisonnier rentre chez lui pour les funérailles de sa femme, il n’a plus rien. La rencontre de ce Shadow avec un homme mystérieux, Wednesday, scelle son destin et lui trouve un emploi d’homme de main. Dès lors il va devoir composer avec un nouveau monde, et des personnages aux caractères bien trempés. Le pilote de la série développée pour Starz se focalise sur ses premiers instants, et présente un univers sombre et violent comme sait le faire Bryan Fuller, showrunner précédemment sur HANNIBAL (notamment).

AMERICAN GODS remplit aisément le cahier des charges pour les fans et plus : une heure dense, maîtrisée où les personnages s’installent, les dialogues comptent et quelques scènes d’introduction ultra-violentes donnent l’idée de la suite. A l’instar des shows modernes, AMERICAN GODS ne trompera pas son public et devrait fournir à la chaîne américaine de quoi concurrencer ses camarades HBO et autres, tout en ouvrant à Neil Gaiman les possibilités d’adaptation de ses oeuvres sur le petit écran. AMERICAN GODS propose ici de poser les choses, avec une narration bien spécifique qui n’ignore pas le côté fantastique de l’auteur. Rendez-vous fin avril pour la suite.

4.5 / 5