Shaka Ponk @ Bercy 2013

Je végète sur mon canapé quand soudain on m’appelle et me propose d’aller au concert de Shaka Ponk. Je ne connais de ce groupe que quelques chansons entendues à la radio et une courte interview vue à la télé un soir en zappant. Mais on m’a dit qu’ils étaient bons sur scène alors je me motive direction Bercy.

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Ils arrivent sur scène et tout Bercy se lève, ce qui n’arrive pas souvent dès la première chanson. Le public est chaud et ils attaquent par une poignée de chansons que je ne connais pas. Leur style est un peu bourrin, entre le punk, le métal et l’électro-rock, mais ce qui impressionne et séduit, c’est toute la scénographie. D eux grands écrans sont de chaque côté de la scène, une grande toile derrière eux projette des créations graphiques dédiées à chaque chanson et au milieu de la scène une dernière toile montre encore d’autres trouvailles visuelles dont le fameux singe Goz. Le concert décolle totalement quand ils chantent Sex Ball. La chanteuse, Sam chauffe encore le public et le fait chantait. On ne distingue pas toujours ce qu’elle raconte mais ça finit par prendre, le public réagit. Ensuite, c’est leur dernier single, I’m Picky, qui poursuit l’embrasement. Avec un seul album vraiment célèbre à leur actif, ils en profitent pour faire de nombreuses reprises, avec des guests : Beat Assailant, rappeur américain, reprend avec eux Morir Cantando de Dalida et Fishbonne, groupe funk américain, Higher Ground de Steve Wonder. Au moment d’envoyer leur tube, celui qui les a révélé, Let’s Bang, quelque chose d’assez magique se produit, une effervescence et beaucoup de joie, sur scène et dans la fosse. Je frissonne. Il semble que le concert arrive à sa fin, après près d’une heure de show. Je m’attends à un bon rappel d’une petite demi-heure.

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Ils reviennent vite avec Skunk Anansie qui n’est pas physiquement sur scène, mais virtuellement sur la toile géante derrière eux, pour deux titres. Ils ne délaissent pas leurs propres titres dont, I’m a Lady, où une femme araignée magnifique explose en toile de fond. Une seconde fois (mais pas la dernière), le concert semble se terminer. Il n’en est rien, une plateforme descend du plafond avec canapé et fauteuil et Bertrand Cantat apparaît pour nous chanter du Léo Ferré seul avec un guitariste, Avec le temps… Les Shaka Ponk profite de cet invité acclamé par la foule pour deux titres en sa compagnie : Gimme Shelter des Rolling Stones et Palabra mi amor. Bertrand Cantat est tellement heureux d’être sur scène qu’il saute partout et nous joue même de l’harmonica. On sent encore que le concert est presque terminé. Mais, un de leur tube plus loin et c’est au tour de Matt Bastard des Skip The Use de venir les rejoindre sur scène pour Kids in America de Kim Wilde. Ils envoient Puta Madre comme dernière (cette fois c’est pour de bon) chanson.

Après 2h30 de concert dont 1h30 de rappel, de nombreux invités, leur tubes, des reprises, un univers graphiques à couper le souffle et une énergie débordante, je sors du concert très contente de m’être fait violence pour quitter mon canapé.

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