Major Lazer @ Festival Les InrocKs 2013

Depuis quelques années, un Dj américain souffle le chaud et le froid sur la musique dans le monde. Après avoir produit M.I.A. ou Santigold, Diplo a également réalisé des productions pour Snoop Dogg et des featurings avec Missy Elliott. Pendant ce temps cet hyperactif a créé un monstre. Associé à son compère anglais Switch, il décide de relancer le mouvement ragga-dancehall au travers du projet Major Lazer. Bingo !

C’est cette entreprise de booty shake massive qui est montée sur scène ce soir à l’Olympia. Une sorte de défi à tous les monstres ayant arpenté les planches du music-hall le plus célèbre de France. Oui vous avez eu votre heure de gloire, mais ce soir les lettres rouges sont les notres et on en fait ce que l’on veut ! On slamme dans un ballon si on veut. On fait danser des filles court-vêtues si on veut. Et on fait la fête quoi qu’il arrive.

Ce qui est sûr, c’est que la troupe qui représente Major Lazer sur scène ne s’embarrasse pas trop avec la technique. Des passages dignes des meilleurs Djs de campagne, des danseuses très souples et qui n’ont pas froid aux yeux, des cotillons et des visuels bien basiques. Le résultat ? L’Olympia est transformée en boîte de nuit digne d’Ibiza et les quelques spectateurs un peu prudes dans la salle n’ont que la possibilité de suivre le mouvement de folie qui parcoure la salle durant une heure trente de show.

Deux moments de calme tout de même à noter. Tout d’abord quand Amber Coffman des Dirty Projectors vient entonner l’hymne Get Free. Belle surprise puisque cela nous a permis de se rendre compte que sa voix n’est finalement pas trop retouchée en post-production. Un vrai moment fort du concert donc.


Par contre un passage douloureux pour Ezra Koenig. Le chanteur de Vampire Weekend, qui déjà semble ne pas trop savoir ce qu’il fait au milieu de cette foire, essuie en plus trente longues secondes de panne de micro avant que sa voix ne se fasse entendre sur Jessica. Il y a des jours comme ça où l’on ne devrait jamais se lever…

 

Vidéo par akerhervé

Pour les puristes, préférez écouter les albums. Ou bien même pas. Mais pour les fêtards invétérés qui se moquent du style, une date de Major Lazer est plutôt conseillée.

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