Janelle Monaé, auteur, compositeur, interprète, nous livre une soul funky de grande qualité. Avec The Electric Lady, son nouvel opus sorti depuis quelques jours à peine, la belle et son orchestre investissent l’Alhambra pour un show que l’on espère à la hauteur de sa réputation.
Avec près d’une dizaine de personnes sur scène (7 musiciens dont 2 cuivres, 2 choristes et la star), on peut être sûr que la soirée sera festive.
Elle chante aussi bien des chansons de The ArchAndroid, son premier opus (dont Cold War, Come Alive et Tightrope), que de The Electric Lady (dont le titre éponyme, Q.U.E.E.N., What An Experience, Dance Apocalyptic). Elle reprend même I Want You Back des Jackson Five. C’est d’ailleurs à ce moment que le concert décolle et que la salle commence à danser. Le live apporte vraiment quelque chose de plus en comparaison du son des albums. Les cuivres sont intenses et rendent le son plus chaud. Dance or Die suivie de Faster closent le rappel avec brio.
L’extravagance et la classe sont deux mots qui caractérisent bien l’artiste. Elle est gracieuse sur scène et très énergique. Elle remonte régulièrement sa houppette à force de sauter et danser. Elle va jusqu’à sauter dans la fosse, à deux reprises. Sa voix manque un peu d’ampleur mais elle est toujours juste. La précision de ses arrangements est vraiment terrible.
On passe un excellent moment, on chante, on danse. On s’est même assis le temps de son petit pas de danse. Bref, un bon concert, simple et funky.