Hugh Coltman @ La Cigale 2013

Hugh Coltman revient en live avec un second album, à la Cigale. La salle est organisée avec des places assises partout. La première partie a déjà commencé, elle est assurée par John Smith, seul avec sa voix et sa guitare. C’est parfait pour l’attente. Il y a plein d’enfants dans la salle. Hugh Coltman entre en scène avec deux autres musiciens. Ils commencent le concert avec des chansons de son nouvel album et rien ne se passe. La salle est calme. Il nous annonce que son enfant est là aussi. J’ai l’impression d’avoir atterri dans un concert où je n’ai pas ma place. J’aurais voulu être debout, et même si ces chansons sont plutôt douces, j’aime gigoter sur le rythme.

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Le concert décolle gentiment sur une reprise de Peter Gabriel, Sledgehammer, avec Eric Legnini, célèbre pianiste de jazz. Eric Legnini est invité car il partage quelques duos avec Hugh Coltman sur son propre album. Ils nous en jouent un juste après cette reprise. Second invité, une certaine Melissa pour Carnival, deux guitares, deux voix, c’est joli. Avec It’s a Wonder, il fait siffloter la salle. Ce sont des chansons pour des gens heureux. Seconde reprise, Clap Hands de Tom Waits. Il sort aussi son ukulélé qui l’avait rendu célèbre avec son précédent album. Avant la fin du concert, il demande à la salle de se lever, bizarrement, je n’ai plus envie de me lever. Il chante quelques chansons « dansantes » et nous dit au revoir. Evidemment, on le rappelle pour deux titres dont le superbe Sixteen que toute la salle chante alors qu’il flirte avec le reggae.

Hugh Coltman est un artiste très intéressant en version studio. Malheureusement, il met du temps à s’approprier ses propres chansons en live. Les seules réussites de ce soir sont les reprises, les duos et les chansons de son premier album. Tout ce qui est neuf est encore trop figé et ne décolle jamais. Le concert avait aussi un goût de gens rangés, trop heureux. Je ne m’y suis pas sentie très à l’aise, entre des enfants insouciants et des parents comblés, ça manquait de rock ‘n’ roll.

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