Foster the People @ Rock en Seine 2012

 

Quand on parle de Foster the People, on a désormais tous leurs mélodies efficaces dans la tête. Au point même qu’à la première écoute de l’album, on est tentés de se dire que c’est trop facile, un brin trop calibré pour être vrai.

Mais au fur et à mesure que l’on repasse Torches, on ne peut plus s’empêcher de fredonner et de bouger la tête et les épaules. Maintenant que je les ai vus à Rock en Seine, je peux vous le dire : tout est vrai… Et tellement parfait.

 

Déjà 20 minutes avant le début de leur show, la scène baptisée Cascade trône devant une marée humaine. Ce soir-là, Rock en Seine c’est plus de 110 000 spectateurs.

Quand les écrans commencent à retransmettre des images en direct, il fait encore jour. Et ça provoque l’excitation de la foule la plus dense qu’il m’a été donné de voir durant ces trois jours de festival. Et quand les premières notes de Helena Beat résonnent, c’est l’explosion.

Mark Foster prend le micro et explique que ce concert est le dernier en France avant la sortie d’un nouvel opus. Le public applaudit beaucoup comme moi dans l’assemblée doivent garder une crainte dans leur esprit : comment faire mieux, ou même à la limite aussi bien que Torches et sa pléthore de tubes ?

Déjà à l’écoute de l’album, on se rend compte que Foster the People n’a pas de limite, hybridant leur pop avec des sonorités tantôt électro tantôt rock. Mais c’est réellement sur scène que leur musique prend de l’ampleur. Les riffs des guitares et les distorsions des synthés s’enchaînent faisant vibrer les cages thoraciques et bouger les bras et les têtes d’un public conquis.

Un moment d’accalmie se présente au moment où Mark Foster présente Kimbra montée sur scène pour chanter avec le groupe le temps d’une chanson. Mais très vite l’ambiance se réchauffe à nouveau et ne retombera plus jusqu’à la fin. Car pour clore ce concert, il fallait évidemment le désormais classique Pumped Up Kicks. Et ce moment arriva nous gardant tous en haleine avec une version travaillée pour la scène. Un crescendo, comme un tourbillon, qui a emmené tout Rock en Seine de l’émotion pure dégagée par la voix de Mark Foster jusqu’à la folie de la ligne de basse, des arrangements de synthé live et de l’explosion géante de confettis qui a submergé la foule, couvrant même à une large partie du public la vue de la scène et des grands personnages gonflables qui l’ornaient.

Une apothéose. On en redemande. A l’année prochaine !