Disclosure @ Pitchfork Paris 2013

Après avoir fait bouger la terre entière grâce à leur album Settle, Disclosure arrive en tête d’affiche ce soir au Pitchfork festival de Paris. On sent énormément d’attente dans la foule qui danse déjà avant que le duo ne débarqué sur scène. Appréciable tant le jeudi a été calme à ce niveau.

À peine le duo entré en scène, la foule gronde. F for You pour bien mettre tout le monde d’accord avant d’enchaîner sur When a fire starts to burn histoire de dynamiter toute cette masse dense que forme la foule. C’est la première performance du festival où l’on sent vraiment de la folie dans la salle et les deux anglais n’ont pas besoin de beaucoup agrémenter leurs bombes dancefloor pour conquérir le public. D’ailleurs, vu le nombre de britishs qui peuplent le  festival, la plupart des artistes (Mount Kimbie et Disclosure en tête) se sentent sûrement comme à la maison.
Un peu trop visiblement car les visuels sont relativement basiques. Quelque chose qui ressemble aux visuels iTunes ou bien à un écran de veille sur Windows 95. Mais les lumières accompagnent le clavier et transforment ensemble la Grande Halle de la Villette en club géant.


Un passage un peu lounge permet aux plus alcoolisés de conserver un peu d’énergie pour la fin. Et heureusement car quand You and me commence, il est impossible de se retenir et c’est frénétiquement que la foule se réactive. Les basses lourdes de Stimulation poursuivent de réchauffer l’atmosphère. Dehors il pleut, sous la halle il fait de plus en plus chaud! Il n’est que 00h30 et Grab Her! donne l’impression à tous que l’heure est bien plus tardive.

Le son sent la transpiration d’une fin de soirée, et les mains se lèvent en rythme de plus en plus vite et haut. Les projections vidéo toujours aussi pauvres sont compensées par la voix d’Aluna George sur White Noise avant que Voices ne calme un peu le jeu pour mieux repartir dans une dernière couche de beats réjouissants.

Il n’y a plus qu’à affronter le froid et la bruine qui tombe sur La Villette qui ce soir de Pitchfork qui n’aura jamais autant ressemblé à Londres. Next stop tomorrow. End of the line.