Bombino, le Guitar Hero du désert

Comment ça vous n’avez pas encore acheté vos cadeaux de Noël ? Et en plus vous n’avez pas d’idée ? Je suppose que du coup, vous êtes un peu en panique ? Bon allez, restez calme, j’ai la solution, le cadeau idéal : Nomad, l’album de Bombino.

Le Jimi Hendrix du désert, comme le surnomment certains, m’a fait découvrir un univers musical dont je ne soupçonnais même pas l’existence : le rock du désert. Repéré par Dan Auerbach des Black Keys, Omara Bombino Mocta a été invité à enregistrer son 2e album dans le home studio de son parrain, à Nashville. Loin de son désert d’origine donc, mais ce n’est pas pour autant que la musique du Touareg en a été dénaturée, bien au contraire. La patte du Black Key est discrète (un coup de batterie par ci, un son d’orgue par là) mais efficace, laissant les mélodies du désert prendre le dessus. Bombino se fait plaisir et nous fait plaisir en enchaînant des riffs de guitare digne du Guitar Hero qu’il est en train de devenir. Adulé aux Etats-Unis (Nomad figure dans le Top 50 des albums de l’année de NPR Music et Rolling Stone), Bombino s’apprête à conquérir l’Australie et l’Europe pour une tournée qui passera le Good Morning de Paris le 15 janvier prochain.

Après Hanni El Khatib, Dan Auerbach nous prouve encore une fois qu’il a l’oreille pour dénicher les talents.