What you hear is not a test. Cet extrait du single Go veut dire beaucoup de choses. En premier lieu, que les Chemical Brothers ont produit un nouvel album complet qui répond à une véritable attente, bien trop longue pour les fans. En second lieu, et même si la phrase ne fait sans doute pas référence à un précédent morceau (The Test, sur l’album Come With Us) il y a une absence d’expérimentation et sans doute par là également, un manque de risque.
Born In The Echoes semble lâché en roue libre. Malgré ses featurings recherchés (Beck, St. Vincent…) qui accolent de belles cautions à plusieurs morceaux, on ressent souvent un « effet boucle » bien trop présent (sur EML Ritual, sur Just Bang).
À côté de cela, The Chemical Brothers n’ont pas non plus perdu leur capacité à produire des tubes. En-dehors du fameux Go avec Q-Tip, on appréciera de retrouver une rythmique bien connue sur I’ll See You There, et ce Wide Open final avec Beck n’est pas trop mal, mais malheureusement rien de comparable avec The Vagabond (collaboration Air & Beck) par exemple.
Alors ? Panne d’inspiration ? Effets de l’âge ? Sûrement pas. The Chemical Brothers restent des maîtres de la performance scénique. Simplement un travail qui semble bâclé avec ce Born In The Echoes, comme une petite mise en garde qu’il faudra bien vite effacer avec la suite. Car oui, il va falloir une suite.
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