Un premier album pour le très jeune duo canadien Purity Ring, formé en 2010, et qui fait déjà une très bonne impression. Shrines est un disque de synth pop (pour ne pas dire de dream pop « un peu plus excitée qu’habituellement ») d’où transparaît déjà une excellente maîtrise de la composition. Et les signes ne trompent pas, puisque ce ne sont pas moins de 4 des 11 titres de l’album sont déjà sortis en singles depuis 2011 : Ungirthed, Belispeak, Obedear et récemment le remarquable Fineshrine.
Sans surprise à l’écoute de Shrines, ces morceaux sortent rapidement du lot. On peut même compléter la liste par le titre d’ouverture Crawlersout mais on a déjà un aperçu très exhaustif de ce que propose Purity Ring. Des morceaux sombres et romantiques, plein d’émotions, magnifiquement portés par la voix haut perchée de Megan James et qui contraste donc souvent avec des paroles sans détour.
On se laisse donc bercer par ces pistes au format classique (de 3 à 5 minutes) mais bien différentes entre elles. De quoi démontrer que la palette du duo albertain est bien fournie et pourrait constituer un prochain groupe majeur. En tout cas, avec Shrines c’est un coup d’éclat qui nous est offert, et une véritable révélation à suivre de très près.
4 / 5