Always Ascending, premier essai de Franz Ferdinand sans Nick McCarthy

La créativité de Franz Ferdinand ne semble pas avoir de limite. Désormais formation de vieux briscards du rock, leur sens du rythme toujours omniprésent les accompagne depuis leur fantastique premier album. Certes, il y a eu des hauts et des bas, mais une réelle constance dans la qualité. Always Ascending arrive pour nous montrer qu’il faut — encore — compter sur le groupe écossais.

Le virage électro avait déjà été abordé par le passé, mais sans doute jamais autant embrassé que maintenant, après le départ de Nick McCarthy (pour d’obscures raisons mi-familiales mi-artistiques dont on ne connaîtra sans doute jamais la réalité). Autant le dire d’entrée, ce départ se ressent. Always Ascending donne parfois l’impression de tourner en rond, cherchant à se sortir de certains de ses morceaux, par une pirouette qu’il aurait été facile de trouver à l’époque McCarthy.

C’est sans doute tout le paradoxe du disque : une indéniable volonté d’avancer en innovant, sans pour autant toujours réussir à boucler la boucle. Si Always Ascending fait le job (même avec ses répétitions), d’autres se coincent dans une impasse (Lazy Boy, The Academy Award).

On notera aussi Huck And Jim, Feel The Love Go et le final Slow Don’t Kill Me Slow, des morceaux qui embarquent l’auditeur par leurs petits gimmicks. Mais finalement Always Ascending, contrairement à son titre, n’est pas vraiment une ascension de Franz Ferdinand. Juste l’oeuvre d’un groupe qui dure et continue de se rôder au fil du temps. C’est déjà bien.

3.3 / 5
À lire aussi ⬇️

Devenez contributeurs/rices. 👊

Rejoignez un magazine libre et respecté. Depuis 2004, Onlike recense pas moins de 46 contributeurs indépendants dans ses colonnes,

en savoir plus
NEXT ⬇️ show must go on