Beach House – Depression Cherry

On ne peut pas gagner à tous les coups. En l’occurence Beach House avait tout gagné avec Bloom, leur précédent album, modèle de dream-pop moderne « honteusement brillant« . Voici son successeur, Depression Cherry, et cette fois vous pouvez rallumer la lumière : ça tape beaucoup moins haut.

Alors, que s’est-il passé chez notre duo chouchou pour aboutir à ce cinquième album nettement en-dessous du reste ? On ne fera pas de psychologie d’artiste, on se contentera simplement du résultat produit : 9 morceaux plutôt mous, sans âme. C’est certes plutôt aérien — du moins aéré — mais loin des envolées que l’on avait pu connaître précédemment.

Gentillet, Depression Cherry se déroule de façon lisse. Pas de grande rupture dans les morceaux, toujours les mêmes constantes (on se demande presque si le rythme n’est pas unique tout au long du disque) jusqu’à l’ultime Days of Candy qui semble à bout de souffle. Difficile d’aller plus loin lorsque l’on a déjà fait le tour de l’album dès Levitation et Sparks. On sera tenté de bien vite oublier cette production pour déjà regarder après ; ou revenir sur la précédente, qui ne nous a jamais déçu.

2 / 5