PS Vita : Le monde est sur Play

Sony sort sa nouvelle console PS Vita, qui prend la relève de la PSP. Une machine de guerre, une « PS3 portable » peut-on lire parfois. Et en effet : écran tactile OLED de cinq pouces, une surface tactile au dos, connexions réseaux Wi-fi et 3G (en option), deux caméras et deux joysticks. On ne fait pas les choses à moitié, on les fait même plutôt en double.

Pourtant tout n’est pas rose dans la lancement occidental de la console, trois mois après le Japon où le message du démarrage semble clair : avec seulement 600 000 exemplaires vendus, le contexte est difficile. Regardez autour de vous, surtout dans les transports en commun : les joueurs se sont rabattus sur leur smartphone ou cette bonne vieille DS. Car même chez l’autre fabricant de consoles portables, Nintendo, la petite dernière — 3DS — ne s’impose pas aussi rapidement que prévu. A l’inverse, l’iPad se montre de plus en plus.

Smartphones et tablettes, voici donc les nouveaux chouchous des joueurs « occasionnels ». Les gamers eux, accros au PC et aux consoles de salon, franchiront peut-être plus facilement le pas d’acquérir une PS Vita (de 249 à 299 euros pour le modèle 3G). Mais on pourrait bien assister au déclin irréversible de ces chères consoles portables. Dommage, la PS Vita, soi-disant « PS3 portable » avait pourtant une carte à jouer : celle de permettre de continuer ses jeux PS3 en mobilité, avec par exemple un système de synchronisation des progressions entre la console de salon et sa petite soeur portable. Tout cela sans avoir à acheter deux fois un même jeu, bien sûr. Cela aurait été une petite révolution. Mais ce n’est pas le chemin pris par Sony, et l’on espère qu’ils ne sont pas passés à côté de quelque chose…

Tentés par la PS Vita ou déjà acquéreur ? N’hésitez pas à donner votre avis. En attendant, coupure pub oblige, on regarde le spot de la console avec ce slogan « Le monde est sur Play ».