[Test] Le Canon Powershot G9X, petit mais costaud

Difficile de ne pas être étonné en sortant le G9X de sa boîte : celle-ci est bien plus imposante que l’appareil en lui-même. Car s’il est très séduisant en apparence, c’est un très petit format (98 x 58 x 31 mm pour 209 grammes), au coeur de la catégorie des compacts de poche. Un défaut pour celui qui s’impose comme un produit à prix premium ? Pas si sûr…

Car oui, la première prise en main se fait un peu maladroitement. Il faut savoir manier ce tout petit appareil photo avec nos gros doigts (on avoue). Mais la finition du boîtier, l’écran tactile parfaitement intuitif (en prise de vue ou pour naviguer plus longuement dans les menus) et sa connexion wifi en fond un agréable compagnon de route. Finalement le format de poche convient à tout passionné de photographie amateur ou expert qui aimerait embarquer un APN avec lui, prêt à déclencher quand il le veut. De notre côté, on s’est rapidement pris au jeu et notre smartphone a rapidement été abandonné côté photos au jour le jour. En retrouvant un vrai boîtier, même minuscule, pour un usage plus que régulier, c’est le plaisir de photographier qui revient au premier plan.

Et le G9X ne démérite pas, même s’il ne dispose pas de l’amplitude des réglages d’un boîtier plus classique. C’est bien un appareil photo, format Powershot certes, qui vous permettra d’avoir (via le menu tactile) l’ensemble des réglages de base, ou vous proposera un mode automatique plutôt séduisant. Du caractère pour le G9X qui surprend dans sa capacité à capter l’instant ; attention toutefois à l’absence de vraie visée, qui oblige à bien anticiper le cadre de nos clichés sur l’écran arrière (3 pouces).

Sexy et très intuitif, le Powershot G9X de Canon se révèle être un vrai appareil d’appoint pour tout passionné, ou des amateurs éclairés. A près de 500 euros l’appareil, c’est un appoint à coût non négligeable (merci le wifi pour les utiliser rapidement), mais qui pourrait vous permettre d’avoir sur vous, tout le temps, la capacité de faire des photos de qualité, et non plus des clichés-réflexes au smartphone (malgré la qualité de certains).

 

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