Entre vrai temple éphémère du Cinéma et démonstration de personal branling, le Festival de Cannes suscite le bon comme le mauvais. La rédaction d’Onlike y est présente. Petit décryptage en toute transparence, des deux côtés de la barrière.
Pourquoi aller à Cannes ?
LA question d’apparence simpliste qui mérite immédiatement une réponse : pour voir des films. Vraiment. Sérieusement. Nous avons récemment dépassé le cap des 600 critiques sur le site, et Cannes c’est tout simplement l’occasion idéale de voir un maximum de nouveautés en un minimum de temps, donc d’enrichir notre base de manière ultra-efficace. Objectif : sitôt vu, sitôt critiqué, sitôt publié (sauf s’il y a un embargo imposé). Honnêtement, vous ne pourrez rien trouver à nous redire là-dessus.
Donc vous n’allez pas vous la péter ?
Forcément si, que ça soit volontairement ou involontairement d’ailleurs. Apparemment la démonstration est le corollaire de la présence au Festival : quand on y est, il faut le montrer. Dérive bien connue des réseaux sociaux et du « Twitpic or it didn’t happen » : si tu ne le prouves pas, on ne te croit pas. Donc si tu dis que tu es à Cannes sans l’argumenter avec photos ou vidéos, cela ne suffira pas. Remarque : c’est évidemment valable pour tous les événements, mais celui-ci concentre bien l’attention publique.
OK. Alors Onlike à Cannes, c’est qui ? c’est quoi ?
Nous avons envoyé le meilleur de la rédaction sur la Croisette. « Un homme et une femme », comme pour l’affiche, comme le film de Lelouch en 1966. Mais surtout : nous avons mis en place une page spéciale Cannes 2013 pour les surveiller suivre : onlike.net/cannes2013 (EDIT : page terminée)
Leurs tweets, leurs photos, leurs impressions, mais avant tout les critiques des films, classés par note. Quand on vous dit que c’est du sérieux, on ne plaisante pas. Et parce qu’on bosse vraiment beaucoup, voici déjà un aperçu de ce donne un journaliste d’Onlike à Cannes, quand il fait le journaliste pour un autre média :
Vous avez du budget ?
La direction allait débloquer des fonds pour cette aventure mais depuis qu’elle a appris qu’on peut se faire jusqu’à 40.000 dollars par nuit durant le festival, nos envoyés sont livrés à eux-mêmes. Et ils ne dorment pas à l’hôtel. Vous voyez, il y a une justice.
Irez-vous à la Villa Schweppes ?
La consigne était « Si vous y allez, ne le dites pas », mais apparemment c’est déjà trop tard.
Allez-vous enfin poster des trucs intéressants sur Instagram ?
Oui, promis. On arrête les tests à la noix sur notre compte pour ne poster que des choses banales (un burger, un cocktail, un tapis rouge, un chat) comme tout le monde.
Vous comptez cacher longtemps que la météo est pourrie ?
Non non, les photos parlent d’elles-mêmes. Vous avez vu les parapluies ? De toute façon si nos envoyés reviennent de Cannes avec un semblant de bronzage, preuve irréfutable de leur laxisme, ça va barder.
Ma question n’est pas répertoriée dans cette liste !
On se calme. Si vous avez une question sérieuse ou non à poser sur notre présence à Cannes, faites-le dans les commentaires et on y répondra en toute franchise (dans la mesure du possible).
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