Soul, le Disney de Noël 2020 qui devint indispensable en 2021

Au moment où sa carrière semble enfin décoller à 40 ans, Joe Gardner fait une malheureuse chute qui l’amène à redécouvrir sa vie. Et à lui donner du sens.

Le sens de la vie. Une thématique loin d’être nouvelle, loin d’être ignorée au cinéma, mais qui n’a pas toujours été bien traitée. En période de pandémie, le Soul de Disney-Pixar a l’avantage d’attirer curiosité, disponibilité, et attente de spectateurs en mal de films d’animation. Certes, ils seront toujours en mal de salles obscures puisque ces dernières n’ont pas l’occasion d’accueillir Soul et d’autres films espérés. Mais en confiant son bébé à sa plateforme Disney+, l’entreprise de Mickey a rempli sa mission : amener son film auprès du public, coûte que coûte.

Sur la stratégie de diffusion, discutable, rien d’autre à ajouter. Sur l’œuvre : c’est une merveille. Soul parlerait presque plus aux adultes qu’aux enfants, tant les thèmes abordés, les clins d’œil (au développement personnel, à l’âme, à la philosophie) peuvent échapper aux plus jeunes.

Notre héros jazzman se retrouve désincarné et son âme n’a qu’une hâte : retrouver son corps et se rendre au rendez-vous qui pourrait bien faire basculer sa vie dans une nouvelle ère qu’il a toujours souhaité vivre. Mais dans le « Grand Avant » qui confère aux âmes leur personnalité, Joe va connaître ses premiers obstacles et ses premières leçons.

Joe Gardner (« Jojo ») se retrouve ensuite de nouveau sur Terre pour tenter de concrétiser son rêve, mais pas exactement comme prévu. Aidé par une jeune âme réfractaire (nommée 22), le duo va se révéler porteur d’un regard nouveau sur l’Existence (avec un E majuscule), jusqu’à inviter à revoir ses priorités dans la vie ?

C’est sans doute le message que porte le film, et ses créateurs (qui sont ceux de Vice Versa, Là-Haut et Coco) choisissent une multitude d’anecdotes, de références et de gags pour glisser lentement vers une morale convenue. Convenue mais, en cette période particulière, il s’agit sûrement d’une piqûre de rappel nécessaire.

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