Nous York

Après le joli succès de TOUT CE QUI BRILLE, on attendait le retour du tandem Géraldine Nakache – Hervé Mimran avec enthousiasme, et quasiment le même casting. Et puis déception : si l’exportation à New-York était une jolie idée (dans un décor pas des plus originaux, ok), le tout sent bon le recyclage étiré sur une heure et demi et l’absence totale de réel but dans cette entreprise pas si inintéressante sur la forme. En bref, un film assez inutile.

NOUS YORK nous ramène une bande de potes dans la Grande Pomme, avec de vibrantes retrouvailles d’amis d’enfance. Passé cela, le récit s’enfonce dans un inexplicable néant où, comme le trio de garçons menant l’histoire, le spectateur cherche sa place. Semi-nostalgique, semi-crise existentielle sans trop de bobos (on lorgne vers LES PETITS MOUCHOIRS dans la guéguerre entre amis), ce NOUS YORK n’arrive pas à cerner ses comédiens, pourtant talentueux, les coupant presque au bon moment, et n’offre rien de consistant. Seul vrai plaisir, les retrouvailles avec une Marthe Villalonga pétillante comme jamais, un vrai plaisir trop rapide à apprécier.

Dans l’euphorie de leur excursion américaine, Nakache et Mimran ont sans doute oubliés à un moment d’offrir quelque chose de plus que cinq frenchies paumés au milieu des buildings, et dans un scénario reprenant largement certains morceaux de leur long métrage précédent ne font jamais décoller leur récit.

PS : Prix spécial pour le film aux génériques les moins lisibles de l’année…

1.5 / 5