Festival des Arcs 2016 : 11 Décembre

J’ai envie d’éviter les blagues pathétiques et cyniques de mes articles sur le Festival d’Amiens il y a un mois. Cela dit, les événements ne sont pas très aidants : parce que se faire loger dans le même appartement que Grand Corps Malade par une erreur d’enregistrement, c’est à la fois la classe mais aussi un très beau gag. Même s’il est cool (il a accepté ma carte pour lire ma critique sur son film PATIENTS, c’est chou), j’ai tout de même dû changer d’appartement, et carrément de résidence. Pas grave, je suis arrivé dans un appartement vide, rien que pour moi donc. La joie.

Bref, ce n’est pas très artistique et festif tout ça. Alors, que s’est-il bien passé durant ce Dimanche 11 Décembre ? Arrivé la veille (ne cherchez pas, je parle du Samedi 10) alors qu’il y avait déjà des projections, j’ai tout juste eu le temps de poser mes bagages pour ensuite attraper la navette direction la cérémonie d’ouverture. Et pas de soirée d’ouverture avec LA FEMME ou de DJ Set pour moi, bien fatigué après un premier train pris à 6h45.

Et si j’en venais réellement au Dimanche 11 Décembre ? Arrêtez de pleurnicher, c’est enfin le moment de raconter ma pauvre vie de festivalier accrédité presse. J’ai débuté la journée avec un agréable petit-déjeuner à la brasserie 1950. C’est durant cette semaine qu’on se fait plaisir, que l’on consomme un petit-déjeuner de gros, qu’on se bourre bien le ventre comme jamais durant l’année. Parce, entre la salade de fruit, les confitures, le jambon blanc, le bacon, le fromage, les céréales, les œufs brouillés, les saucisses, les tartines, les pains au chocolat, les croissants, les jus de fruits, le lait, le thé, le café et le beurre : voilà de quoi bien démarrer la journée en compagnie de tous les festivaliers. Et c’est ainsi tous les matins.

Non, l’année prochaine je ne veux pas vous prendre dans mes bagages, je suis bien ici sans vous, à me la péter grave en arborant des magnifiques panoramas de montagnes (presque) enneigées. Et puis, je préfère voir les films seul, comme ça je ne suis pas embêté par des voisins qui me parleraient. Du coup, comme un grand du haut de mes 165 centimètres, je suis allé voir ROUES LIBRES de Attila Till, DE SAS EN SAS de Rachida Brakni et le film en compétition MISÉRICORDE de Fulvio Bernasconi. Je parlerai de ces films plus en détails dans des critiques individuelles, puisqu’ils sont tous censés sortir en France en 2017.

Après un bel après-midi enfermé dans des salles devant un écran géant qui use les yeux, je suis allé à un dîner spécial organisé par le Festival. Seul hic, les artistes invités (les fameuses équipes de films) ne sont finalement pas venues. C’était cool comme dîner, on a bien discuté, mais c’est triste lorsque il n’y a qu’une table et la moitié d’une… Toute façon, j’ai vachement apprécié ma soupe à l’oignon, tant pis pour les artistes « fatigués ». Faut assumer les promotions, les gars. Un peu d’nerfs, quoi. Ca, ils en auront quand il faudra aller skier. Allez, je plaisante à moitié.

La journée se termine dans l’un des trois grands endroits du village 1950 pour faire la fête. Cette soirée, c’était au pub Les Belles Pintes. Même s’il porte bien son nom, le pub accueillait ce Dimanche soir un grand quizz spécial musiques de cinéma. Il y avait beaucoup de monde, donc la température a vite grimpé. Et du coup, c’était aussi (un peu) le brouha. A part cela, c’était vachement bien. Juste, un détail, il faudra terriblement que je m’entraine à mémoriser les bandes originales de films très récents, pour l’année prochaine, si je compte avoir une chance minime.

A suivre