Une histoire américaine

Vincent Macaigne à la plage (UN MONDE SANS FEMMES), Vincent Macaigne à la campagne (TONNERRE),Vincent Macaigne fait de la politique (LA BATAILLE DE SOLFERINO), Vincent Macaigne produit les Daft Punk (EDEN)… et cette fois-ci Vincent Macaigne à New York pour une évasion sentimentale un peu décousue mais terriblement attachante autour d’un personnage looser, perdu entre les gratte-ciels et un amour transi.

Co-auteur du scénario, l’omniprésent Macaigne se donne ici le mauvais rôle, la locomotive désenchantée d’une histoire d’amour déjà terminée. A voir les efforts du personnage central pour reconquérir son ex, et alors que l’on comprend que ça n’offrira pas une fin heureuse, c’est un spectacle triste mais lumineux auquel on assiste. Une déambulation dans New York, ville qui ne dort jamais, pour mieux exorciser les peines d’amour.

Sans forcément juger, Hostiou et Macaigne signe un portrait tendre d’un homme perdu, enfermé dans une bulle à ciel ouvert, loin des siens. Préférant l’éloignement et l’anonymat d’une mégalopole à sa vie française, le personnage de Macaigne semble à jamais perdu. Même les quelques personnages rencontrés ne sauront le faire dévier de sa route, comme un romantique à jamais cassé, une bête livrée à elle-même dans un royaume oublié.

3.5 / 5
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