The Wolfpack

Le monde du documentaire n’en finit pas de nous faire découvrir des horizons inédits. Ici on se limitera aux murs d’un appartement dans le lower east side de Manhattan, NYC, à la découverte d’une famille vivant enfermée.

Totalement ? Non, évidemment pas. Suivant les interviews des enfants (7), nous découvrons la réalité d’un noyau familial dur, que les parents  ont décidé de protéger du monde extérieur. Peu de sorties, voir aucune à l’année, mais une vie avec école à domicile et un stock de DVDs impressionnants. Outre leur vue sur New York, Les Angulo ont appris la vie par les films depuis les années 90. Avec du temps à disposition, les enfants ont même appris à recopier et rejouer leurs scènes préférés, jouant à être des Michel Gondry en puissance et en milieu fermé.

Outre les anecdotes liées à leur imaginaire très fertile (par la force des choses, par l’envie et la curiosité), à deux pas du monde réel, le documentaire suit les plus âgés de la fratrie au moment où ils décident de s’émanciper du joug paternel. Après tant d’années à vivre reclus, malheureux mais pas maltraités, les voilà à l’assaut du monde libre. Et si la volonté parental de vouloir conserver sur eux une emprise à chaque minute, c’est dans l’expression artistique que ses frères et soeurs ont grandis. Un exemple hallucinant de développement social, et finalement une découverte de l’extérieur que l’on fait avec eux sur la fin, comme une belle promesse de vie et de liberté.

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