The Raid

Toujours se méfier de la réputation d’un film. THE RAID sur les affiches, c’est le renouveau du cinéma d’action, le vrai qui défonce ton cerveau de fond en comble. Si le troisième long métrage de Gareth Evans est loin d’être mauvais, il ne révolutionne pas sans grand chose, sauf peut être les filtres de couleurs.

THE RAID est un film simple : vingt flics d’élite, un immeuble rempli de malfrats armés et de camés, et un caïd à attraper au sommet. Un scénario de jeu vidéo qui ne démérite pas ; les boss des étages, les petites frappes et les gros balèzes à machette, avec au milieu d’honnêtes citoyens à ne pas flinguer. Attention au bonus de vie… Notre héros est un jeune flic qui a d’étranges liens de parenté avec l’un des boss de l’immeuble (zéro spoiler ici), et se doit d’arriver au bout pour régler ses problèmes personnels. Trop gourmand en dialogues, THE RAID tente de réfléchir le film bourrin tout en contenant son potentiel. Hormis une maîtrise évidente du sujet et une réalisation qui bouge (le réalisateur veut suivre l’action, tant mieux pour lui), le film ne révèle rien de bien extraordinaire.

Les fans apprécieront, les autres auront un bon film d’action. Estampillé en France « interdit aux moins de 16 ans », ce qui se justifie sur quelques plans mais bien rapidement, THE RAID est une suite discontinue de baston/paroles en l’air, maintenue sur l’ensemble par un personnage immédiatement charismatique, le fou à lier Mad Dog, et qui livre sa dose de sueurs sans souffrir. Au-delà, n’y voyons pas de grandes révélations : Gareth, on t’attend au prochain!

3 / 5
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