The Hit Girls

Je ne suis pas la mieux placée pour apprécier une comédie américaine sur les chorales universitaires avec le mot « girls » dans son titre. Et oui, je l’avoue, Dirty Dancing n’est pas mon film de chevet, pire encore, je ne l’ai vu qu’une seule fois. Ces confessions terminées, abordons l’une des bonnes surprises de ce printemps, observée avec beaucoup d’objectivité. Le premier film de Jason Moore dont a pu voir le travail sur des séries pour ados (Dawson, Les Frères Scott, etc.) est l’adaptation du roman éponyme de Mickey Rapkin, produit notamment par Elizabeth Banks qui s’y offre un petit rôle décalé.

Beca s’installe dans le campus de sa fac, son casque sur les oreilles. Elle est le genre de fille solitaire, celle qui passe plus de temps à mixer sur son ordinateur qu’à tenter de se faire des amis. Mais son père lui propose un marché, si elle intègre une association et se fait des amis, il l’aidera à réaliser son rêve et entrer dans l’industrie de la musique. Elle choisit d’entrer dans la chorale féminine a cappella de son université, les Bellas.

Le film démarre de façon très classique : le personnage principal, Beca, légèrement en marge, arrive dans une université et va devoir s’intégrer ou passer l’année en marge. Mais au fur et à mesure que le film avance, on découvre plusieurs petits détails qui feront la différence : son père est enseignant dans cette université, sa colocataire est encore pire qu’elle, les associations qu’elles croisent sont parfois vraiment ridicules… On se laisse donc doucement surprendre et l’on finit par être embarqué dans cette histoire, notamment grâce aux seconds rôles, déjantés ou affectueux. Rebel Wilson en tête frôle l’ultra trash à chaque réplique.

Une belle énergie se dégage de ce qui aurait pu être une teen comédie sans surprise, pâle copie de la série Glee. Les fans de la série ne seront pas déçus car comme beaucoup de films américains, il est de bonne facture et on y chante plutôt bien ; les autres y trouveront un bon divertissement, flirtant avec le trash et nous replongeant dans les tubes des années 90 et 2000. Un petit plaisir coupable qui ne fait pas de mal.

3 / 5
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