The Deep Blue Sea

Ravissante Rachel Weisz. L’ex-héroïne des MOMIES (et oui, jeune lecteur, tu n’as pas connu ça), ex-madame Aronofsky, nouvelle madame Craig, a beaucoup de charme. Dans ce monde de brutes, la voir donc en rôle principal d’un drame amoureux en plein Londres et en pleine Seconde Guerre Mondiale, c’est un peu la summum du glamour. Ou au moins un bon début.

THE DEEP BLUE SEA est une histoire de théâtre. Trois actes, peu de décors, peu d’acteurs. Un vieux juge a épousé une charmante jeune femme, qui en aime un autre, qui ne l’aime pas. Elle s’enfuit avec son amant, réalise son erreur, celui-ci l’abandonne. Esseulée, elle tente de se suicider… Autour de Rachel Weisz, peu de choses. L’actrice, magnifique dans un écrin tamisé (lumière diffuse, décors sombres), incarne toute la fragilité et la délicatesse d’une femme brisée. On prend peur aux vues des premières minutes, trop dramatiques, qui laisse annoncer un film qui vous tirera les larmes de force. Et pourtant non ; l’histoire va et vient, pour nous faire comprendre l’histoire de cette femme des années 40, coincée entre un mariage sans espoir et une aventure sans lendemain. Un film d’époque, et une histoire d’amour unique comme toutes alors qu’à l’extérieur les bombes pleuvent sur Londres.

Nous voici devant un film de passion et de sentiments où la forme est assez originale. Dans un flou artistique continu, nos personnages se promènent dans un décor quasiment unique, ce petit immeuble de colocataires où la vie continue malgré la guerre, où nos deux amants (décidément Tom Hiddleston connaît une année faste) se déchirent et s’aiment. Une tragédie en trois actes qui se termine avec une certaine beauté, après un premier acte trop appuyé. Rare sont les films qui parviennent à se corriger comme cela.

3 / 5
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