The Bay

Levinson, Barry Levinson. Un nom qui semble familier pour ce réalisateur qui nous présente THE BAY, à venir en juin. Mais si, regardez sa filmo : GOOD MORNING VIETNAM, RAIN MAN, BUGSY, SPHERE, etc… Oui, Barry est en fait un réalisateur confirmé et reconnu, qui n’est plus forcément au sommet du fame hollywoodien mais continue son petit bonhomme de chemin, au gré de ses envies et de sa capacité à faire à peu près ce qu’il veut. A ce titre THE BAY est une excellente démonstration de film éco-horrifique, sorte de PIRANHA au premier degré et sans artifices (sauf si vous tournez de l’oeil à la vue du sang).

THE BAY commence comme un discours écologique, fini comme un slasher vicieux. Dans une petite bourgade au bord de l’eau, chacun s’occupe au quotidien et prépare la fête nationale. Une journaliste couvre les festivités. Et puis tout commence à se dérégler, les habitants et les secrets tombent les uns après les autres, contaminés par un même mal. Et de voir la fête tourner au cauchemar. Tourné en mode documentaire, le film joue l’enquête après coup, comme si les rushs de toutes les caméras publiques et privées du secteur avaient été récupérées et montées. De cet amas d’images, on suit les aventures de quelques personnages, et surtout l’évolution du drame.

Sur le principe du found footage donc, THE BAY démontre toute la capacité et l’aisance de Levinson pour capter autant des enjeux de premier degré (l’aspect horreur, certaines scènes sont particulièrement saisissantes) que second (l’écologie, la politique…). En filmant, ou faisant filmer, la désagrégation de notre société sur la forme et sur le fond, le réalisateur américain livre un petit morceau de pellicule parmi les plus intelligents du moment. Et très rafraichissant pour les fans de gore.

4 / 5
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