Synecdoche, New York

Mais où est Charlie?? Quand le scénariste de Being John Malkovich, Adaptation et Eternal Sunshine of the Spotless Mind prend la caméra, chaque parcelle de son cerveau fusionne pour nous livrer une oeuvre purement originale et simplement complexe.

On peut résumer l’histoire à cet auteur de théâtre new-yorkais, qui retrouve foi en son travail le jour où il commence à raconter sur scène sa propre vie, découpée entre une ex-femme partie en Europe, ses maîtresses, sa recherche de l’oeuvre parfaite à travers le temps. On suit ainsi la mise en abîme de son existence, devenant l’objet de sa passion. On peut difficilement faire plus narcissique, et pourtant Synecdoche devient de plus en plus humain au fil des minutes. Philip Seymour Hoffman trouve ici un rôle parfait, s’interrogeant sur l’utilité des choses et la recherche d’une vérité purement théâtrale, aux côtés d’une pléiade de seconds rôles féminins très « indépendant ». Dur de tout démêler dans le film de Charlie Kaufman, et c’est avec nombre d’interrogations que l’on ressort des deux heures de projection.

Mais passé l’effet immédiat, on tire de ce foisonnement d’idées toujours aussi saugrenues de vraies leçons de vie. Chose que l’on retrouve dans les films de Gondry ou Jonze. Un bon moment donc, même s’il s’agit ici d’une vraie expérience de cinéma. On touche à l’artistique!

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