Space Battleship

Depuis la fin de Battlestar Galactica, on a toujours une pointe de curiosité envers chaque oeuvre (série ou film) traitant du thème de l’exploration spatiale ou « space opera ». Space Battleship s’inscrit dans cette veine avec plus ou moins de réussite.

L’histoire nous plonge en 2199 avec ce qu’il reste des habitants de la Terre, qui survivent désormais en sous-sol car la surface est totalement radioactive suite à des attaques extra-terrestres. Les aliens (nommés Gamilas) ont bombardé la planète de missiles nucléaires. Tout espoir semble perdu quand une sonde alien atterrit, contenant les coordonnées d’une planète (Iscandar) et la perspective d’un décontaminateur qui remettrait les choses comme avant. C’est l’ultime mission de sauvetage de la Terre, confiée au tout nouveau vaisseau Yamato et à son équipage. Batailles, téléportation du vaisseau, messages d’aliens, captures, bref tout l’attirail est présent dans cette chevauchée spatiale nippone.

Car oui, précisons-le maintenant, Space Battleship est un film japonais. Et ne vous y trompez pas, cela a son importance. Sur le jeu des acteurs principalement. Nous avons droit à une interprétation surjouée, toujours dans l’exagération et l’exaltation des réactions (sauf pour le vieux capitaine qui au contraire nous offre une passivité… intense). Sur la réalisation ensuite, le patriotisme nippon est plus qu’à l’honneur avec ses fiers soldats prêts à tous les sacrifices pour leur planète.

Il en résulte un film auquel malheureusement notre côté occidental risque de ne pas croire, tout du moins de ne pas s’y plonger complètement. Dommage car qu’il s’agisse du scénario ou des effets spéciaux, Space Battleship peut tenir la comparaison avec d’autres films du genre. Mais certaines scènes involontairement risibles à nos yeux peuvent avoir raison de concentration. Un choc des cultures qu’il est quand même toujours bon d’avoir pour élargir son horizon et sortir de notre cinéma habituel.

2 / 5