Scott Pilgrim vs. The World

Enfin une histoire d’amour pour garçon. Voilà ce que j’ai ressenti avec Scott Pilgrim vs The World (Scott Pilgrim contre le monde) véritable film défouloir organisé autour d’une trame sentimentale pour offrir une débauche de trouvailles visuelles et scénaristiques.

Pour faire rapide, Scott Pilgrim tombe amoureux de Ramona Flowers. Ce qu’il ignore, c’est que pour réussir à sortir avec elle, il va devoir éliminer ses sept « ex » maléfiques, une ligue particulière créée par le dernier petit ami en date de Ramona, l’ignoble Gideon Graves. Scott va également devoir gérer sa petite amie actuelle, la charmante et jeune Knives Chau, très attachée à notre héros.

Ne le cachons pas, l’intérêt, l’originalité de Scott Pilgrim vs The World, c’est le traitement de l’histoire, typiquement masculin (avec bien sûr quelques filles comprises dans le lot, les meilleures sûrement). Un traitement qui mélange rock, jeux vidéo, japaniaiseries et comics, où la crédibilité est la dernière priorité, seuls comptent les effets. On avait déjà abordé cette narration particulière avec Sin City ou plus récemment Kick-Ass, mais jamais aussi loin qu’avec Scott Pilgrim. L’occasion de s’arrêter également sur l’acteur principal, l’excellent Michael Cera (repéré par exemple dans Juno) qui assure complètement dans le rôle de ce héros moderne auquel on a envie de s’identifier.

Un film complètement à part, et on espère qu’il le restera assez longtemps pour acquérir un statut particulier dans le coeur des cinéphiles.

4.5 / 5