Sarah préfère la course

Parmi les échappés cannois de cette année, le cinéma québécois ne s’en sort pas avec grand honneur. Et pourtant, leur sélection est sans doute l’une des plus intéressante, mais les lois des sorties cinéma font que la plupart des films sortent très longtemps après la quinzaine cannoise, et loin des feux médiatiques. Pour preuve, si nous chroniquons très en retard le très touchant SARAH PREFERE LA COURSE, il n’est prévu en salles qu’en Mai… 2014.

Touchante histoire d’arrivée à l’âge adulte, ce premier long métrage suit une jeune femme, jeune athlète à l’avenir brillant, qui va rencontrer en chemin les affres des choix à faire ; comment réussir son pari sportif ? Comment ne pas ignorer la vie autour ? Entre sacrifices pour sa possible carrière, et les aléas de la vie, Sarah n’est pas très heureuse, mais pas très loin de réussir. Véritable portrait de femme actuelle, avec un océan de possibilités, SARAH PREFERE LA COURSE choisit une situation somme toute classique pour mieux entourer une jeune actrice fragile et sensible, qui donne le ton de l’ensemble.

Sans arriver à boucler son récit jusqu’au bout, Chloé Robichaud se concentre sur son héroïne, plaque tournante de nombreuses interrogations et d’envies, qui cherche à se libérer par tout les moyens. Cela passe t-il par ses talents sportifs ou la rencontre avec quelqu’un, homme ou femme ? Drame intimiste et sensible à hauteur humaine, SARAH PREFERE LA COURSE n’évite pas les écueils d’un premier long mais parvient à nous toucher.

2.5 / 5
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