San Andreas

Attention, film musclé. Dans la longue lignée des blockbusters décérébrés qui ne parlent qu’en nombre de catastrophes naturelles géantes et de destruction de villes spectaculaires, SAN ANDREAS flirte d’entrée avec les mastodontes du genre qu’ont pérennisés Roland Emmerich (2012, LE JOUR D’APRES…) ou Michael Bay (ARMAGEDDON, TRANSFORMERS…).

Il faut le savoir d’entrée, vous n’irez pas voir Dwayne Johnson (The Rock) réciter du Shakespeare. Sauveteur en hélico, il se retrouve au milieu d’un tremblement de terre géant menaçant la côte Ouest américaine, où il va devoir sauver tour à tour sa femme (Carla Gugino, qui ne sait pas trop dans quoi elle se trouve) et sa fille, Alexandra Daddario (entrevue dans TRUE DETECTIVE) qui semble naviguer entre décolletée plongeant et regard atomique, ce qui suffit à faire oublier le peu de réalisme de sa filiation avec The Rock (14 ans d’écart, déjà).

Voilà, SAN ANDREAS c’est la grosse bêtise du printemps. Un film catastrophe sans aucune réflexion qui vous chahutera un peu, entre tremblements de terre et tiramisu… non, tsunami en plein San Francisco. Un raz-de-marée numérique un peu moche, qui remplit sa mission et vous offrira ce pourquoi vous avez payé votre billet : The Rock contre la nature déchaînée. On vous laisse deviner qui gagne à la fin…

2.5 / 5
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