Piège de cristal

Par quoi commencer ? Monument du film d’action, première partie d’une franchise partie trop loin, DIE HARD (en VO) reste l’un des films phares de John McTiernan, et une pièce maîtresse dans une industrie alors en devenir. A l’apogée des années 80 où les stars de film d’action ont connues leur plus grand succès (si ce n’est au box office, au moins en terme de reconnaissance), l’arrivée de John McClane bousculait l’ordre des choses.

Parce qu’il ne suffit pas d’un surhomme pour vaincre, de superpouvoirs ou d’instruments diaboliques, PIEGE DE CRISTAL c’est un huis clos vertigineux (au 30e étage d’une tour à Los Angeles) où le héros, simple flic, doit contrecarrer les plans d’une bande de malfrats ambitieux. McClane, Bruce Willis aux pieds nus, et son Yipikaye Motherf*cker contre un gang surarmé et dirigé par un maniaque.

Si de nombreuses séquences restent cultes, si le personnage central est devenu incontournable des héros d’alors, et même si la raison d’Hollywood a eu raison de son essence même (malgré le retour particulièrement réussi pour un troisième volet de McTiernan derrière la caméra), John McClane dans ses premières aventures offre un spectacle concis et efficace. De l’action sans concession, de la bravoure à revendre et de la comédie à tous les étages. Ce DIE HARD premier du nom, masterisé en numérique (4K) pour une ressortie réduite, se laisse savourer en grand, le temps de quelques projections. Ne les ratez pas !

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