Mon père va me tuer

Film projeté dans le cadre du Festival des Arcs 2012.

La comédie italienne souffrirait-elle de la crise ? En ouverture du festival des Arcs, MON PERE VA ME TUER oscille entre le soleil sombre de Palerme et une forme de satire sociale assez vicieuse (sur le fond), difficile de s’y retrouver dans ce méli-mélo social où l’amoncellement de scènes secondaires est censée soutenir un propos trop rapidement traité.

Lorsqu’une petite fille tombe accidentellement sous les balles de la mafia, son père reporte son chagrin (et l’argent de l’État) sur une voiture qu’il chérit, jusqu’au jour où un nouvel accident arrive… Raconté en version flashback, ce conte social, fable tragi-comique emmené par un Toni Servillo savoureux, plonge dans le quotidien d’une famille sicilienne pauvre partagée entre le décès de leur jeune fille et les péripéties qui suivent. Tout amène à un dénouement fatal, certes attendu, mais traité en toile de fond au milieu de scènes censées animer le récit mais d’un intérêt moindre.

Assez bancal, MON PERE VA ME TUER se sauve un peu par sa photographie et une certaine esthétique, alors que le scénario indigeste n’offre que peu de moments utiles à l’histoire. Qu’on essaie encore de comprendre…

2 / 5