Mission: Impossible - Fallout : un épisode plus grand, plus fort, plus dur

Toujours à la hauteur de l’événement, Tom Cruise est au sommet de son art dans FALLOUT, le dernier opus de la saga MISSION: IMPOSSIBLE qui vient clôturer 3 (voir 4) films liés entre eux. Après plusieurs échecs critiques et publics, l’un des derniers bastions d’un Hollywood d’avant vient mettre fin au jeu et tout le monde d’accord.

FALLOUT, c’est la dernière rencontre (ou du moins le suppose t-on) entre l’agent Hunt et une organisation de mercenaires renégats qui souhaite déstabiliser l’ordre mondial. Plus que tout, cet volet de MISSION: IMPOSSIBLE sonne comme un vrai épisode de la série d’origine, avec son introduction, son développement et sa conclusion massive. Plus que tout, Christopher McQuarrie et Tom Cruise terminent le travail débuté précédemment avec un spectacle encore plus grand, plus fort et plus brutal, faisant de FALLOUT un réel film d’action qui explose la concurrence, là où les deux précédents jouaient le film d’espionnage intelligent à fond.

Dans FALLOUT, c’est l’état d’esprit du héros et sa capacité à remplir sa mission qui sont mis à l’épreuve. Face à des choix cornéliens, Hunt doit dépasser le mal ou tout casser. Plutôt que de la jouer finement, FALLOUT est un paroxysme de la saga, à coups de course-poursuite et de cascades plus monumentales les unes que les autres à travers le monde (de Paris à Londres, jusqu’au Cachemire). Non dénué de quelques scènes inutiles (notamment pour appuyer le courage des forces de l’ordre française), et d’un raisonnement pas toujours très limpides, FALLOUT se distingue par sa force de frappe. Et l’aspect inéluctable de sa prophétie, à l’instar d’un THE DARK KNIGHT : Ethan Hunt ne serait-il pas, après tout, le chevalier blanc qui sauvera le monde ?

4.5 / 5