Max

MAX est un film particulier, c’est le premier pas du présentateur-producteur Thierry Ardisson sur un projet de long métrage, une envie de longue date. Et une passion qui se retrouve sur l’écran, avec un joli écrin pour mini conte de Noël à hauteur d’enfants porté par un trio iconoclaste. Une première incursion plutôt réussie, et qui malgré quelques défauts parvient à jouer avec quelques belles idées.

Dans MAX, c’est l’enfant (au prénom) qui porte l’histoire et qui, à l’approche de Noël, décide d’offrir une femme à son père veuf. Le père, c’est JoeyStarr, la femme (qui vend du bonheur aux hommes – jolie formule) Mathilde Seigner, duo qui aura plutôt mal passé la soirée des Césars l’an passé mais qui à l’écran fonctionne. On sent toute la retenue et la volonté de la réalisatrice de ne pas céder au sensationnalisme, et JoeyStarr en bénéficie largement, dans un rôle où on ne le connaissait pas. Si le film tourne en boucle après l’introduction, tout l’intérêt réside dans ce trio improbable, imposé par une enfant un peu trop vive pour son âge.

Sans grande conséquence, cette jolie histoire aurait parfaitement trouvé sa place pour les fêtes, malgré un ton mélancolique un peu trop poussée. Mais savamment orchestré entre conte familial et sobriété de l’ensemble, MAX parvient à tirer son épingle du jeu. Et tout particulièrement Jean-Pierre Marielle, dans un rôle de vieux sage particulièrement attendrissant. Le vrai bonheur du film, c’est sans doute lui.

3 / 5