Man on Fire

Je ne sais plus comment nous en sommes arrivés là, toujours est-il que j’ai développé une véritable fascination pour les films avec Denzel Washington. Quel que soit le lieu, quelle que soit l’époque, Denzel campe toujours un héros intemporel, presque prophétique, et quasi-increvable.

Vous l’aurez compris, ma fascination est ironique. Denzel Washington c’est toujours la même chose et c’est incroyable que l’acteur aie tant besoin d’interpréter des sauveurs, avec la bénédiction des réalisateurs. Dans Man of Fire, on retrouve donc le tandem Denzel Washington – Tony Scott (comme dans Déjà Vu et L’attaque du métro 123) avec une histoire d’enlèvement de fillette au Mexique, dont Denzel interprète le garde du corps. Autant dire qu’il va faire le ménage dans l’organisation à l’origine du rapt.

D’abord il faut saluer les autres rôles : Christopher Walken et même Dakota Fanning font un sans-faute. Quant à Denzel… à force de voir ses films je finis par me demander si le problème n’est pas finalement Tony Scott, qui le « sublime » toujours de la même façon. Il a cette manie de faire des scènes « clippées » (c’est-à-dire: on se croirait dans un clip) avec de la musique et des images travaillées mais sans aucun intérêt pour le film (dans Man on Fire, le plus énorme c’est Denzel sous l’emprise sous l’alcool et donc Tony Scott qui part dans un trip sur l’homme torturé intérieurement… complètement aberrant).

Man on Fire est un film long, pas mauvais, mais le vrai problème quand on a vu d’autres films avec Denzel Washington c’est donc ce personnage toujours identique de héros. Désespérant. Mais désormais je sais que les torts sont partagés entre l’acteur et son réalisateur fétiche.

3.5 / 5
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