Malveillance

Jaume Balaguero est actuellement plus reconnu pour sa co-direction de la franchise REC, mais n’oublions pas qu’il avait déjà un fort joli passif dans le film à suspense teinté de fantastique (LA SECTE SANS NOM, FRAGILE..). Son MALVEILLANCE est donc un retour aux sources, en quelque sorte, une bouffée d’air frais loin des suites RECiennes…

MALVEILLANCE, c’est Luis Tosar (CELLULE 211), tout seul au milieu de l’histoire. Celle d’un concierge d’immeuble, sympathique et bien brave, qui la nuit arrivée se glisse dans les appartements pour s’occuper de ses résidents. Une histoire tendue, où on suit ce personnage inquiétant se cacher sous un lit ou dormir malencontreusement dans une douche, tout en se demandant comment faire pour ne pas être découvert. Évidemment l’intérêt principal de l’histoire est le personnage, ses troublantes habitudes qui l’amène concernant une des habitantes, la jeune et jolie Clara, à en tomber amoureux sans rien lui dire. Et donc à la droguer pour dormir avec.

Balaguero parvient, sur une histoire simple mais efficace, à créer une atmosphère et un rythme. Tosar en impose, le concierge ne rassure pas, et sans tomber dans la surenchère d’effets, le film raconte une sombre anecdote qui fonctionne parfaitement. Pourquoi faire compliqué quand cela fonctionne tout simplement?

3.5 / 5
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