La nouvelle génération de drogue ne vous fait plus délirer, elle vous fait exploiter l’ensemble des capacités de votre cerveau. Voici le postulat de départ de Limitless, film dans lequel Eddie, un écrivain paumé (Bradley Cooper) se retrouve en possession de la fameuse pilule miracle et devient un génie dans les domaines qui l’intéressent.
Mais comme toute drogue confidentielle, les convoitises sont vite attirées. Et Eddie va devoir en prendre de plus en plus pour se sortir des problèmes. Sans compter que l’addiction, le sevrage, les effets secondaires… tous les petits tracas (euphémisme) qui accompagnent la drogue sont également de la partie.
Avec une bonne idée de départ, Limitless est malgré tout assez prévisible. Bradley Cooper n’est pas un grand acteur et s’en sort surtout grâce à sa belle gueule. D’ailleurs on remarquera à quel point il est facile de coucher avec les femmes quand on a du succès et à quel point l’inverse est aussi vrai, alors que l’on reste la même personne. Le film dépeint donc — involontairement sans doute — une assez mauvaise image de la femme, purement intéressée. Quant à Robert de Niro, évidemment vous verrez surtout en lui son côté Mon beau-père et moi plutôt que Scarface ou Heat… il cabotine de plus en plus avec l’âge.
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