La Colère des Titans

On avait perçu dans LE CHOC DES TITANS un certain relâchement qualitatif de la part d’Hollywood, faisant du film de Louis Leterrier un raté total. Casting éloquent pour discours décadent, fresque historique massacrée sur l’autel de la 3D. Et bien devinez quoi, le deuxième descend encore d’un niveau.

Mais qu’allaient ils faire dans cette galère? Cette COLERE DES TITANS ne vaut pas grand chose en termes de colères ou de Titans, se focalisant maladroitement sur les problèmes familiaux entre Zeus, Persée et le fils de ce dernier. Pas facile, les repas du Dimanche, entre Dieux et demi-Dieux. Enlevé les effets spéciaux dantesques balancés en mode screensaver par un Liebesman qui démontre toute son incapacité à s’adapter à un film mythologique (préférant répéter de manière assez navrante son style « film de guerre moderne »), le reste est peu ou prou à jeter.

Des interprétations en roue libre à un scénario aussi épais que du fil dentaire, ces Titans font grise mine malgré les noms au casting (Neeson, Fiennes, Huston..) et prennent le malin plaisir de répéter la non-intrigue du premier. On nous balance donc une grande menace qui se voit éliminer au final en moins de 30 secondes, avec autant de suspenses qu’une attente du dernier métro nocturne. Non, définitivement, cette COLERE DES TITANS donne plus l’impression de ramasser les miettes du premier opus en terme de box office, histoire de bien vérifier qu’on s’est fait avoir. Pour le reste, on cherche toujours…

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