Jusqu’en Enfer (Drag Me To Hell)

Il était évident qu’avec Sam Raimi aux commandes d’un film d’horreur, on allait passer un bon moment. Pour le coup, Jusqu’en Enfer (Drag Me To Hell en VO) possède ainsi tous les ingrédients — pourrait faire une recette — de la bonne petite histoire d’épouvante. Avec l’indispensable élément qui ravit les amateurs du genre : le gore.

L’histoire, c’est celle de Christine (prénom réputée dans le registre de l’horreur) gentille banquière en crédit immobilier qui vise une promotion. Comme elle est en concurrence avec un collègue plus agressif qu’elle, Christine va prendre une mesure un peu plus ferme : refuser une troisième prolongation de délai à une vieille gitane qui ne paie pas ses dettes.

Manque de chance, la grand-mère va mal le prendre, et maudire notre héroïne en invoquant le Lamia sur elle : dans trois jours cette bête immonde viendra tout droit des Enfers pour l’emmener avec elle. Et Christine va passer de très mauvais moments durant ce délai, entre hallucinations et attaques maléfiques dont elle est la seule victime, provoquant l’incompréhension de son entourage et des désagréments dans son quotidien. Sa rencontre avec un medium sera-t-elle suffisante pour conjurer le mauvais sort ? Mystère et boule de pus.

Si ce style de cinéma ne vous rebute pas, vous passerez un bon moment avec Jusqu’en Enfer, par contre vous devinerez sans mal le « twist » final qui n’est pas très bien dissimulé. Ce n’est pas grave, plein de scènes sympathiques avec une vieille gitane compenseront.

3.5 / 5
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