Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare

Dans le registre de la comédie romantique, difficile de faire réellement original. La bonne idée de Seeking a Friend for the End of the World (en VO) c’est, outre le petit concept de base (la fin du monde), son casting. Et surtout un Steve Carell en pleine métamorphose depuis Crazy, Stupid, Love et sans perdre de son charme, met tout au service du film.

Concept curieux, adapter la comédie romantique (rom-com si on est à la mode) au film apocalyptique. Difficile de tenir la ligne entre tension dramatique et intérêt amoureux, et pourtant cette fin du monde y arrive. Dans le cadre très restreint de la relation principale entre le faux couple Carell – Knightley, le film ne cherche pas beaucoup plus, ne laissant le contexte général qu’en arrière plan. Le film déroule dès lors un road trip somme toute classique, où les deux personnages principaux s’épaulent, se regardent et se rapprochent. Le quota de sentiments et de vérités respecté, le film bénéficie du charme du duo principal, entre un Carell pleinement adulte mais toujours prêt à déclencher un sourire sur une simple expression, et une Keira Knightley charmante comme jamais.

Au-delà, Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare surprend par la maîtrise de son récit, et son aboutissement attendu. Pas d’échappatoire ou de sortie de secours, le film respecte son idée et son public. Chose surprenante face aux autres comédies américaines basiques ne cherchant pas la cohérence du récit ou l’émotion réelle..

3.5 / 5