Jennifer’s Body

Personne ne se fera avoir: le vrai titre du film est Megan’s Body. Véritable outil d’attraction du public, l’actrice est la principale (la seule?) raison de voir ce film qui pourtant s’annonçait « un peu plus travaillé qu’un simple film d’épouvante adolescent ».

Jennifers’ Body, c’est donc avant tout Megan Fox. Megan en petite culotte, Megan qui dézippe son sweatshirt, Megan et sa copine qui s’embrassent très sensuellement. Mais les amateurs (pervers) de Megan Fox seront frustrés: pas de sein (la scène topless ayant été coupée au montage), pas de fesse. Cela va nous obliger à nous intéresser au scénario et à la réalisation. Aïe aïe aïe…

S’il n’y a pas tellement à dire ou à reprocher sur le jeu des acteurs, on nous vendait quand même Jennifer’s Body sur l’affiche avec la phrase « par les scénaristes de Juno ». Histoire de rassurer peut-être, Juno ayant été une très bonne surprise en 2008. Manque de chance Diablo Cody, la fameuse scénariste de Juno (ex-stripteaseuse, ceci explique peut-être cela… enfin je parle du choix de Megan Fox…) est loin d’avoir pondu une histoire intéressante. C’est même franchement pathétique d’en revenir au bon vieux rituel sataniste, si tant est que l’on peut y voir l’explication de ce qui arrive à notre petite Jennifer, ce qui n’est pas évident. Certes, quelques phrases très bien tournées donnent un peu de piquant aux dialogues mais cela ne parviendra pas à remonter le niveau général.

Notons que Dvdrama (pardon, désormais c'est Excessif) a récupéré une image de la fameuse scène coupée...

Notons que Dvdrama (pardon, désormais c'est Excessif) a récupéré une image de la fameuse scène coupée...