Hunger Games – L’embrasement

Force est d’admettre que dans la flopée de sagas collées au grand écran depuis la fin des HARRY POTTER, THE HUNGER GAMES tient la dragée haute au reste. De par un casting plus mature, de par une ambiance fondamentalement pessimiste, et somme toute par l’aspect artistique un poil réfléchi. Reste la question de la pertinence de se coltiner les différents volets, passé la surprise du premier opus.

Prenons les mêmes, et recommençons. Si la structure du film semble reprendre celle du roman (à confirmer par un lecteur), L’EMBRASEMENT fait surtout figure de copier-coller du premier film. Après une première partie de présentation de nos nouveaux héros dans leur condition de figures nationales (rattrapez leurs aventures précédentes pour comprendre), c’est reparti pour une nouvelle chasse à l’homme sur fond de tension sociale. Ironiquement, on pourrait tisser un parallèle ferroviaire avec le SNOWPIERCER sorti récemment, mêlant train et combat des plus pauvres contre les plus riches.

Pour le reste, THE HUNGER GAMES ne réinvente pas grand chose. L’héroïne est toujours perdue dans ses pensées, le costumier du film doit être sous substances illicites et le scénariste décidé à placer ses rebondissements romantiques inutilement long, mais vous le saviez déjà en entrant dans la salle. Reste un deuxième épisode (sur quatre) sans prise de risques qui fait avancer la grande machine vers d’autres films certainement moins linéaires, et qui introduit un casting somme toute classe. Pour le reste, on cherchera ailleurs.

3 / 5