Hollywoo

On aurait du se méfier. De l’attrait pour Frédéric Berthe pour les comédies bas de plafond, pour les casting improbables et surtout pour son envie de vouloir absolument tourner aux USA (envoyer son RTT à Miami, bravo!), cet HOLLYWOO ne sentait pas bon la réussite à l’américaine, malgré la présence de deux comiques très populaires.

Si l’idée était ici de réaliser un non-film, c’est tout à fait réussi. Une histoire relativement vide d’enjeux, si ce n’est un vaudeville autour d’une Foresti en roue libre (ce qui peut être plaisant 5 minutes, mais parions que la comédienne vaut largement mieux que ça!). L’enjeu principal, l’affiche du film n’est pas au rendez vous. Jamel et Florence se croisent, de pas trop près, s’évitent, et on passe son temps à attendre l’étincelle de vie. Dans cet aller-retour à Hollywood, terre de cinéma, on en ressort avec un téléfilm de luxe sans grand risque, un épisode pas très drôle (ce qui était au moins la promesse de base) où chaque intention s’écrase sur une absence de rythme et de réussite. Même exporter du rap français là bas (« ouaich, grosse » – classe) ne convainc pas.

Inutile de s’apesantir, HOLLYWOO surfe sur la vague actuelle des comédies pré-formatées pour le prime time, sans chercher à faire plus. Au moins le tournage a du être sympa… (on espère).

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