Final Fantasy 7 Advent Children

Magnifique, bluffant, ébouissant, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire les effets visuels de la suite – en film – de ce qui est considéré pour beaucoup comme le meilleur volet de la saga vidéoludique des Final Fantasy, si ce n’est le meilleur RPG (role playing game / jeu de rôle) console.

Dans ces conditions forcément, quand on vous présente sur un plateau des noms tels que Cloud, Barrett, Tifa, Cid, la petite Marlene, Vincent, Reno, Rufus, voire même Aeris, Jenova ou Sephiroth qui ne sont pas oubliés, ça vous parle. Deux ans se sont écoulés depuis la fin du jeu et celle de la Shinra. Cloud s’est détaché du groupe, solitaire. Un mystérieux syndrôme, la geostigma, frappe pas mal de monde (dont Cloud) et notamment beaucoup d’enfants. Lié à cela, le groupe Kadaj est à la recherche de la tête de Jenova…

Loin de moi l’idée de vous dévoiler en détail l’histoire du film, passé ce pitch. Je ferai donc une critique ciné des plus basiques, en reprenant tout d’abord mes premières paroles : Magnifique, bluffant, ébouissant, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire les effets visuels. En effet, c’est grandiose. Je n’avais jamais vu une telle fluidité, des combats aussi impressionnants, tellement bien qu’on peut (enfin) enterrer définitivement ceux de Matrix tellement ils paraissent dépassés. Et pourtant je déteste cette comparaison… Vous aurez également une poursuite en moto de grande envergure, un combat contre Bahamut, et autres réjouissances…

Côté musique, un autre grand nom, le nom des FF est au générique : le maître Nobuo Uematsu signe évidemment les morceaux du films, qui ne sont pas sans rappeler ceux du jeu bien sûr.

Alors dans cette débauche de compliments, il y a quand même un gros point noir : le scenario, qui n’est pas d’une grande subtilité. D’habitude c’est éliminatoire ce genre de défaut, mais là, le miracle se produit. FF VII AC est sauvé par tout le reste : le charisme de ses personnages, les musiques, les lieux, et l’explosion d’images qui en mettent plein les mirettes.

Alors on applaudit Square Enix bien fort, on s’équipe en PSP, on achète l’UMD de FF VII AC et on s’évade. Prix du billet : environ 270 euros au total. Mais vous allez très loin, pour le coup…